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Pourquoi Sushi Templates dépasse les starters minimaux pour de vrais projets SaaS

Comparaison analytique entre Sushi Templates et des starters minimaux (Next.js SaaS Starter de Vercel, ShipFast, create‑t3‑app) centrée sur les besoins réels d’un SaaS, les compromis et le time‑to‑launch.

Pourquoi Sushi Templates dépasse les starters minimaux pour de vrais projets SaaS

Lancer un produit Software‑as‑a‑Service (SaaS) ne se limite pas à coder une « feature cool ». Les solos, indies et petites équipes découvrent vite que les « table stakes » — authentification, paiements, gestion utilisateurs, admin, etc. — peuvent engloutir des mois de dev 1 2. Pour accélérer, on se tourne vers des starters/boilerplates. Mais tous ne se valent pas. Ici, on compare Sushi Templates — un template SaaS riche en fonctionnalités — aux starters « minimaux » populaires comme le Next.js SaaS Boilerplate de Vercel, ShipFast et create‑t3‑app. On verra pourquoi l’approche complète de Sushi est mieux adaptée pour livrer rapidement un vrai SaaS, tout en discutant des compromis avec neutralité.

Starters minimaux vs templates « feature‑complete »

Les starters minimaux (p. ex. create‑t3‑app ou le Next.js SaaS Starter de Vercel) fournissent l’essentiel pour démarrer. Ils livrent surtout le socle technique (framework, lib d’auth, ORM BD) et quelques pages d’exemple. Par exemple, le starter officiel de Vercel inclut une landing, une auth e‑mail/mot de passe, l’intégration Stripe et un dashboard simple 3. De son côté, create‑t3‑app génère un projet Next.js avec TypeScript, Prisma (BD), NextAuth (auth), tRPC (API), etc., mais s’arrête volontairement au noyau — « nous n’ajouterons pas de libs d’état… mais nous ajouterons NextAuth.js et intégrerons Prisma et tRPC » 4. La philosophie est de garder un codebase initial léger et de vous laisser bâtir vos features.

Sushi Templates adopte l’approche « feature‑complete ». C’est un boilerplate Next.js 15 sous licence MIT, orienté production, qui embarque dès le départ beaucoup d’éléments qu’un vrai SaaS exige 5. L’idée est d’économiser ces mois de réinvention des bases en les fournissant out‑of‑the‑box 1 2. Plutôt qu’un squelette, Sushi livre un « starter complet : Auth, billing, journal de crédits, affiliés, démo Réservations, docs MDX, admin et i18n prêts à l’emploi » 6. En bref, un starter minimal vous donne un point de départ ; Sushi vous donne une fondation complète. Regardons les différences clés.

Fonctionnalités et intégrations prêtes à l’emploi

Le premier avantage de Sushi, c’est l’ampleur des features incluses. Il ne se limite pas au login et à deux pages : il couvre les blocs communs d’un SaaS.

Authentification & comptes

Sushi intègre un système d’auth robuste (Better Auth) avec e‑mail/mot de passe et Google OAuth, gestion de sessions sécurisées et RBAC (rôles admin) 7 8. Concrètement : inscription, login et contrôles d’accès sont déjà branchés dans l’UI, pas juste « mockés » 9. Les starters minimaux ont souvent « quelque chose » pour l’auth (NextAuth sur create‑t3‑app, ou JWT basique côté Vercel 10), mais pas forcément l’OAuth multi‑fournisseurs ni une application des rôles admin prête. Vous devrez l’étendre vous‑même.

Abonnements & paiements

Indispensables pour un vrai SaaS. Sushi intègre Stripe out‑of‑the‑box — Checkout et webhooks pour finaliser les abonnements 11 12. Il propose aussi un journal de crédits pour la facturation à l’usage ou des crédits d’essai 12. En face, les starters minimaux varient : celui de Vercel branche Stripe Checkout et une page tarifs 3, ce qui est très bien ; create‑t3‑app n’a rien d’intégré (à faire soi‑même). Même ShipFast (payant) couvre Stripe/LemonSqueezy pour les abonnements 13, mais pas nativement un système de crédits ou une logique de billing avancée. Avec Sushi, vous pouvez facturer (one‑shot ou récurrent) dès le jour 1 — énorme gain pour la monétisation.

Dashboard et panneau d’admin

Un vrai SaaS a besoin d’outils internes — interface admin pour gérer utilisateurs, commandes, crédits, etc. Sushi fournit un admin pré‑construit avec RBAC serveur (rôles admin lecture seule vs lecture/écriture) 14 12. Vous avez des pages pour administrer users, orders, reservations, etc., avec des contrôles d’autorisation solides. Les starters minimaux omettent souvent un admin complet ou n’offrent qu’une page « settings » basique. Ex. : create‑t3‑app ne génère pas d’admin ; le starter Vercel a un dashboard simple, centré « utilisateur », pas un back‑office complet. Avec un starter minimal, vous concevez tout l’admin. Sushi l’apporte out‑of‑the‑box.

Affiliés et boucles de croissance

Sushi intègre un système de parrainage/affiliation 14. Cela inclut des liens d’invitation, le suivi des inscriptions, et des récompenses configurables (ex. crédits bonus) — une boucle de croissance pour encourager l’apport d’utilisateurs. Rarement inclus dans les starters. Des boilerplates minimaux comme ShipFast se concentrent sur le cœur et ne listent pas de programme d’affiliation. Sinon, il faut brancher un service type Rewardful ou coder le tracking. Sushi l’a déjà câblé — utile pour accélérer le bouche‑à‑oreille sans code additionnel. Comme l’a noté un utilisateur, le template Sushi se distingue par une « pile complète et des patterns réels » où ces mécanismes cohabitent avec les bases 15.

Pages de contenu (Docs/Blog)

Beaucoup de SaaS ont besoin de contenu statique (docs, FAQ, blog) pour l’éducation utilisateur et le SEO. Sushi inclut un système docs/blog propulsé par MDX (Fumadocs) et génère metadata SEO + JSON‑LD 11 16. En pratique, vous écrivez du markdown/MDX et le template sert des pages bien mises en forme avec SEO auto. Les starters minimaux ne vont pas si loin — p. ex., le starter Vercel a une landing et une page tarifs, mais pas de doc/blog intégré. ShipFast inclut un blog 17, mais avec create‑t3‑app ou un Next.js générique, vous configurez vous‑même MDX/CMS. Avec Sushi, vous pouvez rédiger vos docs/annonces dès J1 en déposant des fichiers MDX 18.

Internationalisation intégrée (multi‑langue)

Autre point fort de Sushi : l’i18n. À l’heure actuelle, servir plusieurs langues élargit l’audience, et c’est bien plus simple à intégrer dès le départ qu’à rétrofiter. Sushi utilise des locales préfixées dans les routes et next‑intl pour le routage et les messages localisés [22][23]. Dès la sortie, des exemples de locales sont fournis (p. ex. /en, /zh, /es, etc.) et toute la plomberie est en place pour servir le contenu en plusieurs langues [24][25]. Les messages par langue vivent dans des fichiers JSON et l’ajout d’une langue revient à ajouter un fichier et mettre à jour une config [23][25]. Même le système de docs intégré supporte la localisation (contenu par dossiers).

À l’inverse, la plupart des starters minimaux n’intègrent pas d’i18n par défaut (le starter Vercel ne le mentionne pas ; create‑t3‑app n’en fournit pas non plus). Beaucoup de starters, y compris payants, supposent un lancement en anglais. Si vous ciblez des marchés non anglophones ou que vous voulez simplement une meilleure UX globale, démarrer avec l’i18n vous évite une refonte coûteuse plus tard. Avec Sushi, l’i18n est natif et structuré (routes conscientes de la locale, messages centralisés) [26].

Outils d’admin et leviers de croissance (affiliés, crédits, etc.)

Au‑delà du « user‑facing », les besoins opérationnels et la croissance différencient aussi les stacks. À mesure que le SaaS grandit, il faut de l’admin et, souvent, des boucles de croissance (parrainage, incitations d’usage). Sushi inclut plusieurs de ces capacités « côté business » dès le départ :

Panneau d’admin avec RBAC

Déjà évoqué, mais à souligner : l’admin de Sushi n’est pas qu’un UI, le contrôle d’accès est appliqué côté serveur par RBAC. Les routes/actions admin sont protégées par Better Auth (rôles en base) [7][14]. Deux rôles par défaut — admin lecture seule vs lecture/écriture — à attribuer aux co‑fondateurs/équipe [12]. Les starters minimaux n’ont généralement pas un tel setup (le starter Vercel a un concept Owner/Member côté équipes, utile mais distinct d’un back‑office propriétaire [27]). Sans outillage admin, on finit souvent en scripts ad hoc ou requêtes SQL risquées. Sushi fournit d’emblée un UI admin et des rôles sûrs.

Système d’affiliation/parrainage

Sushi inclut un parrainage pour aider la croissance [14]. Les utilisateurs invitent via des liens, le système trace les inscriptions et récompense le parrain (crédits, perks…). Puissant et rarement inclus dans les starters ; sinon il faut brancher Rewardful ou recoder. Le fait que ce mécanisme soit prévu d’origine est un vrai plus pour déclencher le bouche‑à‑oreille sans friction [15].

Crédits & suivi d’usage

Le journal de crédits permet le « usage‑based » ou des crédits d’essai, avec comptabilisation et expiration [12]. C’est exactement le type de logique métier que les starters minimaux laissent à votre charge. Sushi met le squelette et les patterns de calcul en place, vous n’avez qu’à adapter.

Autres fonctionnalités opérationnelles/de croissance

Pages pricing, docs MDX SEO‑ready, réservations (démo), e‑mails (Resend) : autant d’exemples concrets pour étendre proprement votre produit en modules.

Architecture prête pour la prod et pile technique

Base de données — Postgres + Drizzle ORM

Sushi utilise Postgres avec Drizzle ORM (type‑safe). Le schéma est exprimé en TypeScript, migrations générées, index/contraintes explicites — des fondations fiables pour la prod.

Configuration typée et health checks

Variables d’environnement typées, endpoint de santé GET /api/health pour la supervision, et conventions claires pour la config (dev/staging/prod).

Framework moderne (Next.js 15) et bonnes pratiques

App Router, React Server Components, TypeScript partout, intégrations Stripe/Better Auth/Drizzle… Sushi adopte les patterns récents (et maintenus) du monde Next.js.

Composants UI et design

Tailwind CSS + Radix/Shadcn UI pour un design cohérent, accessible, responsive, avec dark mode et composants productifs.

Documentation et maintenance active

README traduit (5 langues), docs intégrées (MDX + SEO), guides de mise en place (base, e‑mail, stockage, billing…). Le repo est actif (commits réguliers, mises à jour), ce qui rassure sur la pérennité.

Support et personnalisation (conseil vs communauté)

Sushi Templates — accompagnement par l’auteur

Possibilité d’obtenir un conseil ponctuel pour adapter ou scaler (sans dépendre d’un code propriétaire) — utile pour accélérer des intégrations spécifiques.

Starters minimaux — communauté ou auto‑support

Les starters minimaux misent surtout sur la communauté et votre autonomie. C’est très bien pour apprendre, mais moins pour « shipper » vite des capacités avancées.

Conclusion : livrer plus vite des produits réels (compromis & enseignements)

Les starters minimaux excellent pour l’apprentissage, les POC et les socles ultra légers. Pour un lancement SaaS réel — monétisation, i18n, admin, docs, croissance — mettre bout à bout ces briques prend du temps. Sushi inverse la charge : plus de choses prêtes, moins de plomberie. Vous gagnez des semaines/mois et focalisez sur la valeur qui différencie votre produit.

Quand préférer un starter minimal ?

Un starter minimal a des avantages :

  • Courbe d’apprentissage courte si vous voulez uniquement un socle technique pour expérimenter.
  • Moins d’opinions : parfait si vous souhaitez tout dessiner vous‑même (UI, admin, billing, etc.).
  • Très bon pour l’apprentissage/POC, ou pour des apps internes sans monétisation.

Mais pour un vrai SaaS public, la liste des « must‑have » s’allonge vite. À ce moment‑là, l’intégration de Stripe, l’admin, le suivi d’affiliation, les docs, l’i18n, etc., deviennent autant de chantiers parallèles. C’est là que Sushi économise des semaines/mois.

Synthèse : trade‑offs et time‑to‑launch

  • Si votre objectif est d’apprendre ou de prototyper sans contrainte produit, un starter minimal (Vercel/create‑t3‑app) est excellent.
  • Si vous voulez lancer un SaaS « monétisable » rapidement, avec des patterns réalistes (auth robuste, billing Stripe, admin RBAC, i18n, docs, affiliés), Sushi Templates est mieux aligné.
  • Coût d’opportunité : chaque semaine passée à « recoder les bases » est une semaine sans itérer sur la valeur différenciante. Sushi inverse ce ratio.

Sources et lectures

Sushi Templates — « À propos — ce que c’est et pourquoi c’est fiable »[5][6][9][11][12][16][21][26][32][33][35][36][41][42][45][46][47][50][51] https://www.sushi-templates.com/en/blogs/about

Sushi Templates — Guides & Quick Start[22][14][37] https://www.sushi-templates.com/en/blogs/quick-start

Next.js SaaS Starter (Vercel) — README et fonctionnalités[3][10][27][34][44] https://github.com/nextjs/saas-starter

create‑t3‑app — Introduction (philosophie du minimalisme)[4][48] https://create-t3-app-docs.vercel.app/en/getting-started

ShipFast — Liste de fonctionnalités et FAQ[13][17][28][43][49][52] https://shipfa.st/

« Why Use a SaaS Template (and When You Shouldn’t) » — Blog Sushi Templates (gains de temps & features)[1][2][20][53][54][55][56][57][58] https://www.sushi-templates.com/en/blogs/why-use-a-saas-template

Pansa Legrand (@WenzhuPan) / X[15] https://x.com/WenzhuPan

Medium — « SaaS Boilerplate Comparison 2025 » (R. Padovani) — minimal vs complet[59] https://rafael-padovani.medium.com/i-compared-the-top-saas-boilerplates-heres-what-i-discovered-ee52a88b45c4